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Les jeux vidéo constituent aujourd’hui la première distraction de nombreux foyers à travers le monde. Selon un sondage IFOP, un français sur trois aurait l’habitude de jouer au moins trente minutes par jour à un titre (sur mobile ou sur console). La présence de plus en plus prononcée de ce nouveau média amène à plusieurs questions : est que cela peut causer une addiction ? Les jeux vidéo sont-ils néfastes ? On vous donne les réponses dans cet article. 

La dépendance au jeu vidéo est une maladie reconnue par l’OMS 

Depuis 2018, l’Organisation mondiale de la Santé a reconnu officiellement qu’il y avait un trouble lié au jeu vidéo qui se caractérise par un besoin obsessionnel de jouer à un jeu vidéo. Pour être un peu plus précis, voici les critères qui permettent de déduire une addiction au jeu vidéo :   

Fréquence de jeu 

Ici, la personne concernée passe beaucoup trop de temps devant les écrans. Jusqu’à présent, il n’y a pas de consensus spécifique pour déterminer exactement quand est-ce que l’on parle d’addiction. Cependant, si vous jouez plus de 8 heures par jour, il y a une forte suspicion.

Essayez donc de gérer votre temps de jeu afin de ne pas dépasser environ deux heures par jour. C’est indispensable pour éviter le sentiment de manque.

Envie irrésistible de jouer 

Ce trait se caractérise par une envie obsessionnelle de jouer à un jeu vidéo. La personne qui souffre d’addiction n’a qu’un désir : faire une partie sur son jeu préféré. Dans sa tête donc, elle n’a qu’un objectif même si cette dernière n’est pas vitale. De son point de vue, le fait de jouer relevé d’un besoin impérieux.   

Un délaissement des autres activités 

Pour repérer une addiction au jeu vidéo, vous devez prendre en compte plusieurs indices. Un des plus importants concerne le délaissement des autres activités. Par exemple, la personne concernée oublie de s’occuper de son hygiène physique au dépens d’une partie de jeu vidéo. Elle n’a plus envie de sortir de sa chambre ou du cybercafé même pour des occasions importantes comme une sortie entre amis.  

Les personnes à risques 

Tout le monde peut développer une addiction au jeu vidéo, mais certaines catégories de personnes sont beaucoup plus touchées que d’autres. Il s’agit : 

Des adolescents 

Les adolescents sont beaucoup plus touchés par la dépendance aux jeux vidéo en raison de plusieurs problèmes : 

  • Difficulté à accéder à une autonomie dans la cellule familiale 
  • Difficulté à trouver sa véritable identité (envie de montrer ses caractères ou encore son indépendance). 

L’adolescence est donc considérée comme une période assez difficile dans laquelle une personne est susceptible de devenir dépendant envers une activité ou une substance beaucoup plus dangereuse. 

Des jeunes adultes 

Les jeunes adultes sont parfois victimes de pressions importantes dans le domaine professionnel. Pour se décompresser, ils ont désormais l’habitude de jouer à des jeux vidéo. Ces derniers sont par la suite perçus comme une récompense par le cerveau. Aussi, à chaque partie, on constate une libération de dopamine dans le système nerveux créant un sentiment de bienêtre. Par la suite, on se met à rechercher ou à revivre la même expérience, c’est le début de la dépendance. 

À titre informatif, le sexe n’a aucune incidence sur le risque d’addition au jeu. 

Les complications de l’addiction aux jeux vidéo 

Dans la sphère physiologique 

Une addiction au jeu vidéo peut être à l’origine de plusieurs troubles importants comme : 

  • Des maux de tête graves et chroniques. Si vous passez un temps trop excessif devant les écrans, cela pourrait causer un problème au niveau du système nerveux central. 
  • Des convulsions intenses. Beaucoup de personnes peuvent souffrir de crises épileptiques après un temps de jeu trop important à cause des stimulations lumineuses.  
  • Des lombalgies ou des cervicalgies. Il s’agit de maux de dos chroniques, qui sont la conséquence d’une mauvaise posture. 
  • Des problèmes de malnutrition. Cela peut se traduire par une obésité morbide ou par une anorexie. Une addiction au jeu peut impacter sur l’alimentation en général.  
  • Des problèmes de sommeil : les joueurs qui sont accrocs aux jeux vidéo ont tendance à veiller tard. Cela dérègle évidemment la production de certaines hormones responsables du sommeil (cycle circadien).  
  • Des asthénies physiques : le fait de jouer aux jeux vidéo de manière excessive réduit la masse musculaire ce qui cause parfois des fatigues importantes. 
Addiction ou plaisir

Dans la sphère psychologique 

Quand on parle d’addiction aux jeux vidéo, on fait référence à plusieurs types de jeux comme les MMORPG, les jeux de sport, les jeux de courses ou même les jeux de casinos. Sur ce dernier point, voici un petite liste des sites de jeux 2021 de ce type.

L’usage excessif de ces logiciels peut avoir des impacts négatifs sur la vie sociale. Par exemple, les jeux vidéo peuvent devenir une échappatoire pour ne pas affronter la difficulté de la vie réelle. 

De plus, l’addiction aux jeux vidéo peut provoquer des conflits relationnels notamment une dispute ou encore un divorce. À long terme, la personne concernée peut souffrir de solitude et c’est la porte ouverte de la dépression. Cette dernière est considérée comme grave, car elle aboutit souvent à des actes graves comme le suicide. 

Enfin, une dépendance aux jeux vidéo engendre d’énormes pertes d’argent. En effet, ce n’est pas rare que les studios implémentent des micros transactions dans leurs titres pour que les joueurs puissent acheter des items pour avancer rapidement dans l’aventure. 

Conclusion 

Même si l’addiction au jeu vidéo est reconnue par l’OMS comme étant une maladie depuis 2018. Le trouble fait encore débat, en effet de nombreux scientifiques refusent d’admettre que le fait de jouer à des jeux peut devenir problématique. 

Cependant, il convient de mesurer et gérer le temps que vous passez devant les écrans. En effet, il faut avoir en tête que les jeux vidéo doivent seulement divertir. Il s’agit d’un amusement et rien d’autre. Ainsi, ils ne doivent pas devenir chronophages. Au-delà de deux heures par jour, mieux vaut consulter un spécialiste sur la question, car il y a un risque de dépendance importante.